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Le sommet de Marseilleveyre

16 février 2020

Tout ça pour ça !

"Randonnée facile, sans difficultés particulières", qu’il a dit notre aimable guide... chaussures de marche obligatoires quand-même, dans les calanques il y a des cailloux .
Un peu d’hésitation pour moi, tout en préparant mon sac, mais le désir de retrouver les amis, de dérouiller mes articulations, d’admirer un paysage nouveau et l’assurance d’un parcours sans embûche l’ont emporté. RV chez Alain à 8 h pour rejoindre le parking de Callelongue. Allégrement, aprés retrouvailles et moult embrassades notre groupe part à la conquête du sommet .

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Grimpe, descend , remonte ,escalade ,appuie sur les bâtons , parfois à quatre pattes ou glissade sur les fesses...les cailloux humides roulent sous nos pas , il faut contourner les plus gros blocs,lever haut les jambes pour sauter les marches...

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Le brouillard arrive, le mistral en rajoute... enfin à midi trente , halte au pied de la falaise tout en haut. Nous nous laissons tomber sur le sol bien que peu hospitalier avec ses petits cailloux pointus, glissants et tranchants,pour un pique-nique réconfortant tiré du sac .

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Soudain, sous nos yeux stupéfaits, Alain debout s’élance sans pouvoir s’arrêter, les bras grands ouverts , elle la statue de Rio de Janeiro, traverse notre espace de resto rapide comme l’éclair et se jette tête la première dans les buissons épineux où il disparaît . Tous se précipitent à son secours quelle émotion ouf notre héros est sain et sauf... dommage de n’avoir pu filmer cette extraordinare séquence à peine croyable.

Le retour tout en descente délicate se fera comme la montée avec des muscles qui brûlent et qui renaclent .

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À plusieurs reprises j’ai eu envie de m’asseoir sur un rocher et d’attendre qu’un loup affamé vienne me dévorer ...mais les amis sont là pour chasser ces funestes pensées et ranimer mon courage. Le soir je raconte à d’autres amis notre épopée,et ils me demandent :

- La vue était belle, là-haut ?
- Non, le brouillard cachait tout ou presque.
Ils me plaignent : Tout çà pour ça , ma pauvre ...

Et oui tout çà pour ça , le sac , les bâtons qu’on me porte , les mains tendues pour m’aider aux passages difficiles, l’eau offerte , les encouragements , les conseils avisés où poser les pieds , la pensée de nos amis du Mali et d’ailleurs , les friandises et l’apéro partagés de midi , l’amitié...

Merci à tous ... c’est ça le ça et avec Bolomoÿ , EN AVANT !

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